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Réveil du coma et souvenirs de l’EMI

Le réveil du coma avec l’absolue certitude
que la vie après la mort existe bien !

Je me réveille du coma le dimanche en début d’après-midi. Les prières de tous, l’opération réussie du Dr Martin, m’ont ramenée à la vie terrestre, mais aussi une intervention divine. Patrice était à Metz et moi dans le coma au CHU de Nantes.
Le dimanche matin, mon âme en détresse a appelé Patrice, car je ne savais plus comment faire pour revenir dans mon corps.
Il a entendu cet appel par télépathie, et s’est empressé de communiquer avec mon âme.

Le témoignage de Patrice sur ce moment inoubliable pour lui

« Ce jour là, j’ai du m’asseoir tout de suite car je devenais blanc. Tout le sang revenait au cœur et ma fontanelle était très active comme une personne qui sent qu’elle va s’évanouir mais au lieu de cela j’étais lucide et calme. J’ai dit à Sylvie, ne t’inquiète pas, je vais revenir, ne touche pas mon corps (il était froid et presque plus de pulsation cardiaque). Tout va bien, je dois aller aider une proche en grande difficulté et … je me suis retrouvé spontanément à tes côtés. Voyant ton affolement de l’autre côté et en même temps ton corps allongé dans la 3D.

Raymond Réant (un grand parapsychologue de Paris) nous avait exprimé dans une formation comment il avait pu aider une personne à revenir dans son corps suite à un arrêt cardiaque sur la table d’opération et cela m’est revenu à ce moment là avec toi.

J’étais devenu ta matrice. Je t’entourais de lumière et d’amour et t’amenais à sentir et vibrer en harmonie avec le cœur de ton enfant. Alors l’amour maternel t’a spontanément alignée et tu as pu réintégrer ton corps … sinon c’était la fin Thérèse !

Le Père t’as permis de poursuivre ton chemin … »

Le réveil

Merci au Père Céleste d’avoir autorisé Patrice à intervenir pour que ma fille Marylou et moi-même soyons encore sur Terre Mère Gaïa où notre route n’était pas finie en 1998.

Le réveil physique fut très douloureux, en soins intensifs durant une semaine, intubée, et gros bandage autour de la tête. Je me souviens que ces jours-là n’ont pas été agréables pour moi, sans doute les jours les plus difficiles, tuyaux partout, inerte dans un lit, il faisait froid, et je ne voyais que des médecins et des infirmières.

Ensuite, j’ai pu aller dans une chambre seule avec l’autorisation d’avoir de la visite. Je demandais : où je suis ? On me répondait : à l’hôpital de Nantes. La mémoire immédiate étant complètement partie, tout de suite après, je reposais exactement la même question, et on me répondait bien sûr la même chose. La réponse ne s’imprimait pas du tout dans mon cerveau, par contre je me souvenais de ce que j’avais fait la semaine précédente.

Lydie venait me voir de Vannes tous les 2 jours entre midi car elle travaillait (Vannes – Nantes se fait en une heure par la voie rapide), et quand elle arrivait, je lui disais : ça fait longtemps que tu n’es pas venue me voir ! La pauvre, elle qui m’a tellement aidée dans ces instants très difficiles.

La rééducation

Ensuite, j’ai commencé à avoir quelques séances de rééducation avec un kiné, allongée dans mon lit, car l’hémiplégie gauche était massive, aucun mouvement possible. Mais il fallait mobiliser le bras et la jambe pour redonner de nouvelles informations au cerveau. Le bébé va toujours bien.

Comme je n’avais plus de liquide céphalo-rachidien et de par les exercices de kiné qui faisaient bouger ma tête, les douleurs étaient parfois très violentes. On m’a installé une dérivation pour décompresser et atténuer les douleurs. Le seul médicament autorisé fut la codéine, que souvent je ne voulais pas prendre pour ne pas faire de mal au bébé. Mais le Dr Martin insistait car sinon me disait-il, si la douleur s’installe, les autres médicaments anti douleurs seraient nettement plus nocifs. Quand elles se sont atténuées, la dérivation a été enlevée.

Lydie a assisté au moment où l’on m’a retiré le bandage. Elle fut très impressionnée par l’exactitude de la cicatrice sur environ un centimètre, d’une oreille à l’autre.

Je suis restée 3 semaines au CHU de Nantes, avec une extrême fatigue, sans même pouvoir parfois tolérer le bruit de la télévision ou des voix.


Retour prévu mi-décembre en rapatriement sanitaire vers l’hôpital de St Julien à Nancy (obligation de passer par un hôpital de neurochirurgie). Seul mon pouce gauche revenait un peu à la vie. Je me souviens également de l’intense émotion sur le visage du Dr Martin quand il m’a vu partir sur le brancard. Ma fille et moi avons eu l’immense joie de lui rendre quelques fois visite les années suivantes.

Le voyage s’est fait dans un petit avion à hélice, mais le brancard ne passait pas par la toute petite porte. L’avion a donc du retarder son départ pour pouvoir d’abord démonter 2 sièges à proximité de l’entrée. J’étais installée sur l’espace de 3 sièges avec des sangles, et une infirmière était à côté de moi. Escale à Paris, puis transport en ambulance couchée jusqu’à Nancy.Je reste 3 jours à Nancy dans une chambre avec énormément de lits, le nouvel hôpital central était en construction. Puis, je passe les fêtes de Noël à l’hôpital Bon Secours de Metz, et les fêtes de nouvel an, au centre Félix Maréchal de Plappeville. J’y resterai en hospitalisation complète avec rééducation jusqu’à l’entrée à la maternité de Bon Secours prévue pour le mardi de Pâques 6 avril, et césarienne le 7 avril.

Je réapprends tout doucement à me tenir debout (d’abord en verticalisateur) puis à remarcher, en déambulateur et en canne tripode, à refaire fonctionner mon bras gauche, avec des activités diverses telles que la cuisine, le travail du bois, des jeux d’enfants de précision. J’ai pu faire par exemple, de la peinture, un mobile avec des figurines en bois pour ma fille, une petite table d’enfant avec un banc en bois également, une planche en bois peinte représentant une école et la mairie avec un mécanisme d’horloge, et un panier ainsi qu’un dessous de plat en osier. Et tout cela, le plus souvent possible en étant debout pour travailler en même temps l’équilibre et l’endurance. Tout ce qui est important en kiné et en ergothérapie pour demander aux neurones restants de prendre le relais afin de remarcher le plus correctement possible et pour retrouver une meilleure mobilité du bras gauche. Le fauteuil roulant est encore obligatoire, en alternance avec un déambulateur.

Une double naissance

La naissance de mon enfant

Arrive le jour programmé de l’accouchement par césarienne, prévu le 7 avril. La gynécologue me fait entrer à la maternité la veille, vu le cas particulier de cette opération, une femme enceinte hémiplégique, c’est rare. Mais ma fille n’a pas voulu attendre le lendemain, elle était en souffrance fœtale. Ce fut donc une césarienne en grande urgence. Extrême panique pour moi, mes dents claquaient très fort, j’avais très peur pour elle !

Elle était toute bleue et a passé 6 jours en réanimation. Le 6 avril était sans doute pour elle le meilleur jour pour naître et vivre au mieux sa vie terrestre.

Moments difficiles encore ensuite car je n’étais pas suffisamment autonome pour m’occuper d’un bébé. Mon mari s’en occupait le soir. La première semaine, Lydie est venue me seconder la journée, car impossible pour moi de marcher, ni même d’être debout avec ma fille dans mes bras. Pas facile pour une maman de ne pas pouvoir tenir seule son bébé, ni de lui faire le bain, mon bras gauche étant encore trop faible et je ne pouvais pas rester debout trop longtemps. Elle nous a vraiment comblées de joie durant cette semaine là. Quand elle est rentrée à Vannes, j’ai embauché une personne qui veillait sur Marylou et sur moi quand je n’étais pas au centre de rééducation.

Reprise de la rééducation

En août 2000, je change de centre pour l’hôpital Belle Isle à Metz. Je suis alors suivie par Chantal, kinésithérapeute, qui s’occupera très bien de moi, et elle me fera progresser de façon très conséquente. Elle est une amie très chère dans ma vie depuis ce temps-là, d’autant plus que nous nous sommes découvert des points communs spirituels !
Hasard ou coïncidence, ou tout simplement une âme sœur à retrouver ?

Puis la vie suit son cours : repasser le permis de conduire (voiture aménagée), divorce, reprise du travail au bout de 3 ans, déménagement.

Ensuite, j’ai élevé ma fille seule, et ça n’a pas été simple tous les jours. Je me suis toujours attachée à faire du mieux que j’ai pu pour lui inculquer les valeurs qui sont les miennes : vivre nos expériences terrestres au mieux pour devenir toujours meilleurs, mais dans le respect de soi, des autres et de notre Mère la Terre.

Le regard des autres m’a parfois touchée, surtout quand un parent ne laisse pas son enfant me regarder marcher bizarrement, car il se pose des questions. Il m’est arrivé de dire à cet enfant : j’ai eu un gros problème de santé qui fait que je ne marche plus comme tout le monde.

 

Ma renaissance

Je pense que toutes les personnes qui ont fait un AVC avec des séquelles restantes (physiques ou psychiques), ont du mal à faire le deuil de leur vie d’avant. Il y a tout ce que l’on pouvait faire avant et tout ce que l’on ne peut plus faire après. Cela demande un travail personnel d’acceptation, seul ou avec un thérapeute.

Et bien sûr aussi, travailler sur les chocs émotionnels liés à cet AVC, qui peut avoir plusieurs causes, formes et origines, et qui entraînent des conséquences plus ou moins graves selon les personnes, sur la mobilité, la parole, la concentration diminue, les douleurs constantes, l’intolérance au bruit…

Pour moi qui pleurait souvent quand je racontais mon histoire, je ressentais trop d’émotions sur ma vie d’avant qui n’était plus la même ensuite. J’ai alors suivi 2 séances d’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing, soit désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires) qui ont réussi à m’enlever les grosses émotions du moment de l’AVC dans la baignoire et du réveil à Nantes dans la prise de conscience que mon côté gauche est immobile.

Maintenant, quand je parle de ces 2 moments, c’est comme si je parlais de quelqu’un d’autre et je suis donc libérée de l’émotion et de la souffrance.

Puis, mon éveil spirituel s’est accentué. Je ne pouvais plus imaginer que la vie sur Terre ne soit faite que de travailler pour survivre, payer ses factures, ou faire le ménage …

J’aspirai à plus de profondeur dans la vie entre humains, et envers la Terre et l’Univers. J’ai suivi avec bonheur plusieurs stages, formations, conférences dans divers domaines (radiesthésie, géobiologie, Énergie Universelle de Guérison, généalogie, Feng Shui, Fleurs de Bach, numérologie, analyse des rêves, lettres Hébraïques Sacrées …).

 

L’expérience de l’EMI

Et un jour, j’ai eu une certitude en moi, un flash, un rêve, une intuition. Cela s’est imposé à moi comme une évidence. Je revois souvent ces images et je ressens encore la scène comme si c’était maintenant et bien réel.

Je me vois au-dessus de la baignoire chez Lydie. J’ai le dos au plafond. Je suis très légère, je flotte, dans la paix, la joie, l’amour inconditionnel. Je vois tout de même mes mains avec une sensation de légèreté, je suis un esprit libre de toute entrave ou pesanteur.

Je vois une scène sous mes yeux en bas, je suis une spectatrice : il y a une personne dans une baignoire qui essaie de sortir, de se lever, mais qui n’y arrive pas.

 

A ce moment-là, du haut du  plafond, je n’ai pas conscience que c’est mon corps que je vois dans la baignoire. Puis je remarque Lydie et Samuel qui pleurent en regardant la personne dans la baignoire.

C’est seulement là, que d’en haut, je prends conscience que c’est moi qui suis dans la baignoire !

Alors je les regarde avec étonnement tous les deux et je leur dis très sereinement et calmement : « Mais pourquoi vous pleurez ? Je suis très bien moi là-haut ! ».  Je suis étonnée de voir qu’ils continuent de pleurer et qu’en fait, ils ne m’ont pas du tout entendue !

Cette scène est réelle et bien présente en moi depuis toutes ces années. Je n’ai pas vu de tunnel ni de personnes décédées venues me chercher comme c’est le cas pour la plupart des personnes qui vivent des EMI.

Quelques notions

Une explication de la vie après la mort à laquelle j’adhère : le corps de matière est un état physique temporaire le temps de l’incarnation de l’âme sur Terre. Quand l’âme décide de sortir du corps, elle retourne sur un autre plan. On ne la voit plus de nos yeux humains, elle revient chez elle, dans les plans divins. La mort est juste une transition pour notre âme.

Maintenant, j’aimerai beaucoup me souvenir des lieux que j’ai visités lors des 24 heures de coma. Les thérapeutes en hypnose régressive m’ont déjà aidé à avoir quelques réponses et je continue à vouloir encore explorer dans cette direction. J’ai également toujours cet intérêt particulier pour la recherche de la véritable essence divine de l’Être Humain.

Pour cela, il est nécessaire de repérer tous les conditionnements que l’on nous impose depuis des millénaires, pour pouvoir redevenir qui nous sommes réellement : des êtres spirituels venus faire une expérience humaine. Cela constitue la trame de fond de mes conférences/ateliers ainsi que la possibilité d’un accompagnement individuel pour approfondir un sujet particulier. 

Merci à Lénaïk Bertho de m’avoir donné la parole.

La route de la vie est parfois semée d’embûches. Pourtant, l’important est de ne jamais oublier que les épreuves ne sont rien de plus qu’une occasion de grandir et d’aller chercher au fond de soi, une force et un courage qu’on ne connaissait pas.

Sagesse Boudhiste

PS : En aucun cas, les informations présentes sur ce site ne pourront se substituer à une consultation auprès d’un médecin, seul professionnel habilité à effectuer un diagnostic.

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